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esyram1 le
6 Avril 2009 à 13:12
L'océan de souffrance est immense,
Mais si vous vous retournez, vous verrez la terre.
Même si la graine de souffrance en vous est très forte,
N'attendez pas de ne plus souffrir pour vous autoriser à être heureux.
Lorsqu'un arbre est malade dans le jardin, il faut certes s'en occuper,
Mais il ne faut pas oublier non plus de regarder les arbres qui vont bien.
Même si vous avez de la peine dans votre coeur,
Vous pouvez apprécier toutes les merveilles de la vie,
Le lever du soleil, le sourire d'un enfant, les fleurs et les arbres.
La souffrance n'est pas tout.
Ne vous laissez pas emprisonner par votre propre souffrance.
Si vous avez connu la faim,
Vous savez qu'avoir à manger est un miracle.
Si vous avez souffert du froid,
Vous savez apprécier la chaleur.
Si vous avez souffert,
Vous savez apprécier les éléments de paradis qui sont présents.
Mais si vous restez enfermé dans votre souffrance,
Vous passerez à côté du paradis.
N'ignorez pas la souffrance,
Mais n'oubliez pas non plus d'apprécier les merveilles de la vie,
Pour vous-même et pour le bien de tous.
Thich Nath Hanh
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esyram1 le
4 Avril 2009 à 13:21
Si vous cherchez un guide spirituel,
sachez au moins ce que vous devez attendre de lui.
Un Maître spirituel fera tout ce qu’il peut
pour vous faire comprendre la voie que vous avez intérêt à suivre,
mais le goût de marcher dans cette voie,
c’est vous qui devez l’avoir.
Vous faire aimer la vie spirituelle,
un Maître ne le peut pas, cela ne dépend pas de lui, mais de vous.
Bien sûr, d’une certaine façon il peut vous influencer,
comme peut vous influencer un ami qui a du goût pour la musique ou la poésie.
Car les humains et toutes les créatures, les animaux, les fleurs,
ou même les pierres, les objets,
nous communiquent souvent à notre insu des éléments de ce qu’ils possèdent.
Il est donc possible que quelque chose de l’amour de votre Maître
pour la splendeur du monde divin se communique à vous.
Mais si vous n’êtes pas prêt à accepter son influence,
rien ne peut vous forcer.
Donc, que votre Maître arrive à vous faire aimer la vie spirituelle,
cela dépend encore de vous.
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esyram1 le
2 Avril 2009 à 14:33
Parlez-nous des enfants
Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
parlez-nous des Enfants….
Et il dit :
Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter,
pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux,
mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.
Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes,
sont projetés.
L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini,
et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent
voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie ;
Car de même qu’Il aime la flèche qui vole,
Il aime l’arc qui est stable.
Khalil Gibran, Le prophète
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esyram1 le
2 Avril 2009 à 14:17
1. Mieux se connaître.
La règle d'or en matière d'estime de soi :
prendre conscience de ses capacités et de ses limites.
2. S'accepter tel que l'on est.
Il n'est pas nécessaire d'être sans défaut
pour avoir une bonne estime de soi.
3. Être honnête.
C'est prendre la responsabilité de ses émotions :
avouer son engagement dans certains objectifs
(”Je tiens à ton amitié”),
ses exigences
(”Je ne veux pas qu'on fasse des choses qui me déplaisent”)
ou ses craintes
(”J'ai peur de ne pas réussir”).
4. Agir.
Les actes sont la gymnastique d'entretien de l'estime de soi.
Se fixer un objectif quel qu'il soit.
Et s'y tenir.
5. Faire taire la critique intérieur.
Il s'agit souvent d'un discours parental intériorisé.
Prendre conscience de son existence.
6. Accepter l'idée de l'échec.
Agir, c'est prendre le risque d'échouer.
Un thérapeute peut même aller jusqu'à prescrire l'échec
pour le dédramatiser.
7. S'affirmer.
Apprendre à dire non sans agressivité.
Demander quelque chose sans s'excuser.
Répondre avec calme à la critique.
8. Être empathique.
Savoir écouter et ressentir le point de vue des autres,
même si l'on n'est pas d'accord avec eux.
9. S'appuyer sur les personnes de son entourage.
Ne pas hésiter à leur demander un soutien,
mais accepter qu'on ne puisse vous le fournir dans l'instant.
Activer régulièrement son réseau social.
Et pas seulement pour se plaindre.
Christophe André & François Lelord,
L'estime de soi
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esyram1 le
2 Avril 2009 à 09:39
Combien de personnes qui éprouvent un besoin de vie spirituelle
se disent qu’elles doivent d’abord régler leur situation matérielle,
car une fois cette question réglée, elles seront plus libres.
C’est une erreur,
car la vie matérielle est une source perpétuelle de soucis :
à peine un problème est-il résolu qu’il en surgit un nouveau.
Pour régler les questions matérielles,
la meilleure méthode n’est pas de se concentrer exclusivement sur elles,
mais plutôt de perfectionner ses aptitudes à les régler,
en se renforçant dans la lumière,
l’amour, la foi, l’espérance, la générosité, le désintéressement.
Or, ces vertus ne s’acquièrent que par la pratique de la vie spirituelle.
Je ne dis pas qu’il faut négliger les affaires matérielles
pour se consacrer uniquement à la prière et à la méditation,
non, car c’est s’exposer à vivre dans des déséquilibres de toutes sortes.
L’idéal, c’est d’apprendre à concilier les deux :
le matériel et le spirituel,
d’avoir les pieds sur la terre et la tête dans le Ciel
Omraam Mikhaël Aïvanhov
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