La soirée est fraîche.
Le regard du soir,
perçant dans le noir,
laisse s'envoler,
une étoile filée.
La montagne sacrée,
reste ainsi cachée,
le ciel étoilé demeure constellé.
Les bruits de la nuit,
mes sons favoris,
sont autant de joie,
qui pénètrent en moi.
Être ainsi comblée,
sous la voie lactée,
est une grande aubaine,
qui essuie ma peine.
Que tous les mantras,
si petite je sois,
s'ouvrent à la Sangha,
arrivent dans leurs bras.
Au dharma je crois,
rester sur la voie,
offrir à Bouddha,
tout ce que l'on voit.
De toute illusion,
faite à ma façon,
je conclus le vide et reste placide.
S'il en est ainsi,
sans que rien ne soit dit,
le refuge efface les pensées qui passent.
La vie est très courte,
compte tenu la route,
le karma est là,
répond aux pourquoi.
Pour le purifier,
il nous est donné,
mille et un moyens qui ne sont pas vains.
Comme pour la cuisine,
si on la veut fine,
il dépend du temps,
du savoir comment.
Et si je l'apprends,
sage comme une enfant,
juste avec les autres,
effacer les fautes.
Une terre de souffrance,
quand la peur est dense et dans mon errance,
bien des vœux je lance.
Rester à ma place,
que la paix enlace,
offrir aux erreurs,
des bouquets de fleurs.
Faire de chaque instant,
sans perdre de temps,
une pratique sincère,
qui soit un repère.
Pourquoi blablater,
pourquoi palabrer,
quand plus rien n'existe,
plus rien ne résiste.
Avec le voeu le plus cher que vive la merveilleuse culture Tibétaine
en belle liberté d'être et évoluer.
OM MANI PE ME HOUNG
Dharamsala
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