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Les mots sont-ils nécessaires
Pour exprimer ce que l'on ressent
Le geste n'est-il pas suffisant?
Le regard n'est-il pas assez clair ?
Les mots peuvent dire le contraire
Ils sont alors parfois indécents
Le geste dit mieux ce que l'on attend
Le regard dit bien ce que l'on espère
Les mots peuvent quelque fois nous déplairent
Il ne sont pas toujours convaincants
Le geste ne fait jamais semblant
Le regard, lui, peut être incendiaire.
Auteur inconnu.
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"Si je vous mets en garde
contre la recherche du savoir et des pouvoirs occultes,
ce n'est pas pour vous empêcher de devenir clairvoyants,
guérisseurs, astrologues, alchimistes, mages, kabbalistes
et tout ce que vous voulez...
Au contraire, je veux vous rendre capables
d'aller aussi loin que possible dans le savoir et les pouvoirs.
Mais je sais que pour avancer véritablement sur le chemin de l'évolution,
ce n'est pas par là que vous devez commencer.
Les humains sont instinctivement attirés par certaines choses
dont on ne peut nier qu'elles sont intéressantes, importantes,
mais elles ne sont pas l'essentiel.
L'essentiel, c'est d'apprendre à vivre, oui,
je veux dire comment se comporter dans l'existence quotidienne.
Ensuite, ils pourront se permettre de développer
telle ou telle faculté et devenir guérisseurs,
clairvoyants, kabbalistes, alchimistes, etc.,
mais pas avant.
Tant que la question de la vie n'est pas réglée,
quoi qu'ils fassent, ils sont exposés à tous les dangers.
Je sais que cette façon de voir
n'est ni agréable ni appétissante pour vous,
mais si vous la prenez au sérieux et l'appliquez,
vous constaterez bientôt les résultats."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
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Un homme et une femme se rencontrent :
pendant quelque temps chacun est attentif afin de plaire à l'autre.
Mais du jour où ils vivent ensemble,
ils ne se croient plus tellement obligés de faire des efforts.
Vous direz que la vie quotidienne est tellement prenante,
on a tellement de soucis, d'obligations, de choses à penser !
C'est d'accord, mais alors il y a au moins une solution :
un peu plus de distance.
Oui, même lorsqu'ils vivent ensemble,
les hommes et les femmes auraient avantage à observer une certaine
distance pour éviter de tomber dans cette familiarité prosaïque
qui caractérise la vie quotidienne quand on n'est pas vigilant.
C'est par manque de vigilance,
souvent,
que l'on perd l'amour.
Il est bon que dans un couple chacun garde pour l'autre quelque chose
de secret, de mystérieux,
afin d'entretenir l'intérêt,
la curiosité pour quelque chose de nouveau, d'inconnu.
C'est cet inconnu qui protège,
qui nourrit l'attraction qu'ils ressentent l'un pour l'autre."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
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Observez-vous avec lucidité et objectivité
pour savoir quelles sont vos facultés les plus développées,
et celles dont vous manquez le plus et que vous devez acquérir.
Une fois que vous y serez parvenu,
voici un conseil :
mettez-vous à l'œuvre avec vos facultés les mieux développées,
et efforcez-vous de remédier de temps à autre
seulement aux manques et aux lacunes.
Ne vous obligez pas à travailler avec vos facultés les plus faibles,
sous prétexte de les exercer.
Il est préférable de chercher en soi le facteur le plus fort
et d'agir avec lui,
et ensuite,
de temps en temps seulement,
tâcher de remédier aux insuffisances.
Si vous vous lancez dans des tâches
pour lesquelles vous n'êtes visiblement pas fait,
si vous abandonnez vos richesses pour vous occuper de vos misères,
vous n'irez pas très loin et vous vous découragerez.
Au contraire,
travaillez avec vos talents,
vos dons, vos facultés,
parce que la richesse attire la richesse,
et quand vous aurez gagné beaucoup,
occupez-vous de ce qui vous manque."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
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Même les appareils les plus sophistiqués
ne peuvent pas nous donner une idée de ce qu'est l'être humain.
Il sera toujours quelque chose de plus que ce que l'on peut voir de lui.
C'est pourquoi il ne se connaît pas encore,
et la médecine ne le connaît pas non plus.
Oui, la médecine travaille sur des êtres qu'elle ne connaît pas.
Combien de médecins ont tendance à considérer
encore l'être humain comme une machine !
Ils ignorent qu'il est habité par des forces,
des entités, des intelligences capables de produire
dans son organisme des éléments qu'il ne possédait pas auparavant.
Ils ignorent qu'au-delà de son corps physique,
il possède des corps subtils :
les corps éthérique, astral, mental, causal, bouddhique, atmique...
Ils ne savent pas ce que sont sa pensée et sa volonté,
et à plus forte raison son âme et son esprit.
Alors,
comment peut-on imaginer qu'ils sauront trouver
les bonnes méthodes pour le soigner ?
Pour guérir les malades,
il ne suffit pas de s'occuper de leur corps physique,
il faut toucher plus haut dans les plans subtils
les éléments et les entités dont dépend
le bon fonctionnement du corps physique.
Omraam Mikhaël Aïvanhov
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