-
Par esyram1 le 27 Novembre 2008 à 17:06
Le Tibet
lAutrefois le Tibet était une nation distincte avec son propre gouvernement, sa religion, sa
langue, ses lois et ses coutumes.
A travers les siècles, plusieurs pays parmi lesquels la Chine, l'Angleterre et la Mongolie ontcherché à exercer leur contrôle sur le Tibet avec plus ou moins de succès.
Les spécialistes en matière de droit international s'accordent à dire qu'entre 1911 etl'invasion chinoise de 1949, le Tibet était un pays totalement indépendant.
Depuis, les
Tibétains luttent pour retrouver leur liberté et préserver leur culture.
50 ans d'occupation
En 1950, la Chine annonce la "libération" du Tibet.
En 1951, les troupes de l'armée populaire chinoise, dans le pays depuis un an,pénètrent dans Lhassa.
L'accord de libération pacifique du Tibet en dix-sept points, est
signé sous la contrainte, et le sceau du Dalaï-Lama est falsifié.
Cet accord fait croire aux
Tibétains que le système déjà existant au Tibet ne sera pas remis en question, mais
stipule en fait l'intégration du Tibet à la Chine.
Huit ans plus tard Lhassa est mise à feu
et à sang et le Dalaï-Lama s'exile en Inde.
Le Tibet est réduit à seulement la moitié de sa superficie.La totalité de l'Amdo et une
partie importante du Kham sont intégrées dans les provinces chinoises voisines du
Qinghai, du Gansu et du Yunnan.
La partie restante du Tibet, composée de l'U-Tsang et
d'une petite portion du Kham a été dénommée, en septembre 1965 par les autorités
chinoises, "Région autonome du Tibet".
Aujourd'hui la Chine ne se réfère qu'à cette région lorsqu'elle parle du Tibet.
Lors de la Révolution culturelle (1966-1976), le Tibet est aussi touché.Des milliers de
manuscrits anciens sont brûlés, des milliers de statues détruites et expédiées vers des
fonderies en Chine.
A Pékin, à elle seule, la fonderie des métaux précieux a fondu 600
tonnes d'objets artisanaux métalliques en provenance du Tibet.
Le génocide culturel est
en marche...
Génocide
- Plus de 1.2 million de morts entre 1950 et 1976,
soit un cinquième de la population totale du pays.
- 342 970 morts de famine
- 432 705 tués au combat
- 173 221 morts en prison ou en camps de travail
- 156 758 exécutés
- 92 731 morts sous la torture
- 9 002 suicides
Sous les yeux du monde, le pays le plus peuplé de la Terre, membre permanent du
Conseil de sécurité des Nations Unies, signataire de la Déclaration universelle des
droits de l'homme et de la convention internationale des droits de l'enfant continue à
violer impunément les droits humains les plus élémentaires.
Le génocide tibétain et l'occupation illégale du Tibet par la Chine sont reconnus par lacommission internationale des juristes.
Des résolutions ont été prises par les Nations Unies en 1959, 1961 et 1965.Elles ne
sont toujours pas appliquées en l'an 2000...
Violations systématiques des droits de l'homme
les plus élémentaires
Assassinats, enlèvements, arrestations arbitraires, viols, stérilisations forcées des
femmes sont le lot quotidien des Tibétains depuis près de 50 ans.
La torture est également monnaie courante dans les prisons tibétaines.L'objectif est
de briser le moral des prisonniers, de les déshumaniser et d'anéantir leur volonté de
continuer toute activité politique.
Les interrogatoires comprennent entre autres les
techniques suivantes : décharges de matraques électriques, coups de barres de fer,
coups de crosse de fusil, introduction de baguettes sous les ongles, application de
pelles brûlantes sur le corps, eau bouillante déversée sur la tête des prisonniers,
exposition à des températures extrêmes, privation de sommeil, de nourriture, d'eau...
La liste n'est pas exhaustive.
Des équipes de travail chinoises campent en permanence dans l'enceinte desmonastères ou les visitent de temps à autre afin de diriger des sessions de
"rééducation politique" (thamzing).
Ces sessions cherchent à contraindre les nonnes
et les moines à renier le Dalaï Lama, à apprendre l'histoire tibétaine selon la version
chinoise et à s'opposer à tout mouvement de libération au Tibet.
Une catastrophe écologique majeure
Le Tibet est devenu une zone militaire stratégique pour la Chine qui y a implanté
plusieurs ogives nucléaires.
Elle y fabrique également ses armes atomiques et y
stocke ses déchets nucléaires alors que cinq des plus grands fleuves d'Asie (incluant
l'Indus, le Mekong et le Brahmapoutre) prennent leur source dans ces montagnes !
La survie de près de la moitié de la population mondiale dépend directement de cesfleuves.
Les ressources naturelles sont systématiquement pillées sans prendre en compte lesgraves conséquences écologiques à l'échelle planétaire qui peuvent découler de cette
surexploitation.
Les zones forestières représentaient 221 000 km2 avant l'invasion chinoise, ellesn'en couvrent plus que 130 000 aujourd'hui.
Des centaines d'espèces animales et végétales rares ont définitivement disparu.L'hémione, le chevrotain porte musc, la grue à col noir, le takin du Tibet, le léopard
des neiges, le singe des neiges, le yak sauvage, le singe doré, le petit panda, le panda
géant sont en voie de disparition.
A l'instar de la forêt d'Amazonie, la déforestation
anarchique pratiquée sur le Toit du Monde met en péril le système écologique de
notre planète toute entière.
La solution finale à la chinoise
Depuis près de 40 ans les Tibétains
sont victimes d'une intensive colonisation par les Chinois.Il s'agit d'une politique
officielle systématique destinée à noyer le peuple tibétain dans une mer de colons
*chinois pour trouver ainsi une "solution finale" au problème tibétain.
Ces transferts
massifs de population menacent la survie même de la nation et du peuple tibétain sur *
son propre sol. Actuellement, il y a plus de 7,5 millions de Chinois au Tibet contre
5,8 millions de Tibétains.
A Lhassa, plus des trois quarts de la population sont chinois.
Le mandarin est devenu la langue officielle.Les jeunes enfants tibétains n'ont plus
accès à l'éducation traditionnelle
et l'écriture tibétaine, l'une des 30 écritures dans le
monde, est menacée de disparition.
L'architecture traditionnelle a fait place au bétonnage intensif.Après avoir détruit
6 000 monastères, les autorités de Pékin
ont décidé d'en rénover certains, transformés en musée de la spiritualité, ceci dansl'unique but d'attirer les touristes et de faire croire que tout se passe pour le mieux
au Pays des neiges.
Des centaines de restaurants et de commerces ont été ouverts à
Lhassa et dans les grandes villes tibétaines.
Maisons de passe, casinos et bars
karaokés fleurissent à tous les coins de rue.
Les autorités chinoises espèrent ainsi
dévoyer les jeunes Tibétains et ruiner les liens familiaux, sociaux et culturels.
De plus
en plus associée à des valeurs passéistes, la spiritualité est remplacée par le culte du
capitalisme à outrance. Enfin, des dispositifs de surveillance (vidéo, policiers en civil et
collaborateurs) empêchent toute tentative de manifestation ou tout acte de
dissidence organisée.
En 1999, on dénombrait plus de 615 prisonniers politiques au Tibet, dont 62 ayantpassé plusieurs années en prison.
Leurs crimes : détenir une photo du Dalaï-lama,
agiter le drapeau national tibétain, crier "Tibet libre" lors de manifestations
pacifiques, coller quelques affiches sur les murs, traduire en tibétain le texte de la
Déclaration Universelle des Droits de l'Homme ou simplement parler de la situation
des droits de l'homme au Tibet à des touristes ou des journalistes étrangers
Les négociations dans l'impasse ...
Le Dalaï-lama a reconstitué le gouvernement tibétain en exil à Dharamsala, au nord
de l'Inde. Celui-ci cherche à trouver une solution pacifique pour résoudre les
problèmes du Tibet grâce à des négociations directes avec les autorités chinoises.
Le Dalaï-lama a même été jusqu'à renoncer à sa revendication d'indépendance totaleet a fait savoir qu'il était prêt à accepter une authentique autonomie du Tibet au sein
de la République Populaire de Chine.
De plus, il a officiellement déclaré à plusieurs
reprises qu'il ne souhaite pas avoir de responsabilité politique dans le futur
gouvernement autonome du Tibet et qu'il est favorable à la séparation des
institutions religieuses et politiques.
Malheureusement, le gouvernement chinois persiste à refuser toutes ces initiatives,exigeant avant tout du Dalaï-Lama qu'il renonce à l'affirmation de l'indépendance
historique de son pays.
Plan de paix en cinq points, proposé par le Dalaï-lama, le 21 septembre 1987, devantle Comité des Droits de l'Homme au Congrès Américain à Washington :
1. Transformation de l'ensemble du Tibet (incluant les provinces de l'Amdo et duKham), en zone de paix .
2. Abandon par la Chine de sa politique de transfert de population, qui menacel'existence même des Tibétains en tant que peuple .
3. Respect des libertés démocratiques et des droits de l'homme pour le peupletibétain .
4. Restauration et protection de l'environnement naturel du Tibet, et abandon par laChine de son emploi du Tibet pour la production d'armes et les dépôts de déchets
nucléaires .
5. Ouverture de négociations sincères concernant le futur statut du Tibet et lesrelations entre les peuples tibétains et chinois.
Le tigre de papier
" La plupart des dirigeants occidentaux éprouvent une très grande sympathie pour le
Dalaï-Lama et la cause du Tibet.
Cette attitude justifie l'énergie incroyable que
déploie le Dalaï-lama, qui ne cesse de voyager, afin de plaider la cause du Tibet.
Mais malheureusement,
cette sympathie reste lettre morte dès qu'il s'agit de vendre des
Airbus, d'importer des produits manufacturés dans les camps de travail et les prisons,
ou d'obtenir de nouveaux marchés en Chine. Bon...
Le Dalaï-Lama [...] comprend
fort bien que ces nations doivent ménager leur avenir économique, et qu'aucune
nation ne puisse faire passer les intérêts du Tibet avant les siens.
Mais on pourrait espérer voir le respect des valeurs démocratiques conduire les
gouvernements occidentaux à une action plus concrète !
Le gouvernement chinois,
qui est très cynique, se réjouit de leur mollesse.
Les Chinois profèrent des menaces
disproportionnées, qu'ils seraient incapables de mettre à exécution, mais ces
menaces suffisent à paralyser les Occidentaux, qui se laissent piteusement bluffer.
Quoi que les Chinois prétendent, ils ont bien plus besoin des investissements
occidentaux que l'Occident n'a besoin des marchés chinois.
Il y aurait donc bien
moyen d'exercer une pression, si telle était la volonté des démocraties occidentales.
Les Chinois traitaient autrefois l'Amérique de "tigre de papier", mais actuellement ce
sont eux, les tigres de papier, car dès qu'on ignore leurs menaces, ils ne les mettent
pas à exécution."
Matthieu Ricard
Le Tibet en exil
«Le Dalaï-Lama et une centaine de milliers d'hommes et de femmes se sont exilés en
Inde, en 1959.
Totalement démunis au début de leur exil, ils ont réussi à rebâtir peu
à peu leur monde, à maintenir leur culture et à restructurer leur société qu'ils font
revivre, malgré des conditions d'extrême difficulté.
Ils ont créé un gouvernement,
reconstruit des monastères où les maîtres perpétuent leurs enseignements aux
jeunes moines.
Ils ont bâti des écoles où ils éduquent dignement plus de 10 000
enfants que soutiennent des parrains du monde entier.
Ces écoles sont cotées parmi les meilleures de l'Himalaya. Les parents, au Tibet, n'hésitent pas à franchir
clandestinement des cols à plus de 5 000 mètres avec leurs jeunes enfants pour les
confier aux TCV, Village des Enfants Tibétains.
Par amour, ils s'en séparent pour des
années ou même à jamais.
Une trentaine d'enfants s'échappent ainsi chaque mois
en franchissant les remparts de l'Himalaya.»
La lutte pacifique des Tibétains
<spacer type="block" width="1" height="94">
Malgré toutes ses souffrances, le peuple tibétain résiste depuis 50 ans, de manière
non-violente à la répression chinoise.
Le temps passe et joue contre eux. Ils n'ont
qu'un maigre espoir face au rouleau compresseur chinois.
Le Dalaï-Lama l'a répété à
plusieurs reprises, ils comptent sur le soutien et la solidarité des hommes et des
femmes de bonne volonté du monde entier, ce que l'on appelle la communauté
internationale.
"Il a souvent été dit que ce mot de non-violence était mal choisi et que, par lui-même,précisément du fait de sa forme négative, il entretenait de nombreuses ambiguïtés. Il
a pourtant l'avantage décisif de nous obliger à regarder en face les nombreuses
ambiguïtés de la violence, alors même que nous sommes toujours tentés de les
occulter pour mieux nous en accommoder.
La non-violence n'exprime pas un moindre
réalisme, mais au contraire, un plus grand réalisme envers la violence.
Il s'agit
précisément de prendre toute la mesure de celle-ci, d'en traverser toute l'épaisseur,
d'en peser toute la lourdeur.
Toute violence est un viol : le viol de l'humanité de
l'homme, à la fois de celui qui la subit et de celui qui l'exerce.
C'est précisément en
prenant conscience que la violence est la négation de l'humanité que l'homme est
amené à lui opposer un non catégorique et à lui refuser toute légitimité.
C'est ce refus
qui fonde le concept de non-violence et lui donne sa cohérence et sa pertinence."
"La non-violence n'est pas la passivité, mais une action militante qui exige souvent
l'héroïsme. Avec la bombe atomique, elle est la découverte capitale du XXème siècle,
l'une répondant à l'autre et obligeant l'humanité à choisir entre la mort et la vie."
votre commentaire -
Par esyram1 le 26 Novembre 2008 à 14:17
Dans notre société, lalcool affiche son omniprésence. Son influence, voire son attrait sont perçus très tôt par les enfants.
A ladolescence, selon les individus, sa consommation peut répondre au besoin didentification, dindépendance ou correspondre à lune des conduites à risque adoptées à cet âge. Les jeunes en France et dans de nombreux pays dEurope boivent de plus en plus et de plus en plus tôt.Mais les modes de consommation ont changé !
Certains jeunes cherchent à boire le plus possible, le plus rapidement pour avoir un maximum deffet. Ce phénomène est appellé binge drinking au Royaume-Uni.Où boit-on quand on est jeune ?
Lentrée dans la consommation se fait dans un contexte familial, que ce soit à la maison ou au restaurant. 70% des jeunes déclarent consommer en famille à 13-14 ans.
La consommation reste ainsi encadrée par des adultes.
Plus on grandit, moins on consomme en famille et plus on consomme en-dehors de chez soi : chez des amis ou au café.
A 19-20 ans, les trois-quarts de léchantillon consomment plutôt hors de leur domicile, le week-end et le soir.Quand boit-on ?
Les jeunes consomment principalement le week-end, pour 90% dentre eux et, avec lâge, le vendredi prend la place du dimanche.
Fait surprenant, cest plutôt le goût et loccasion offerte de boire que le prix qui motivent la consommation de telle ou telle boisson.Les garçons et lalcool :
Du côté des garçons, le fait davoir un parent ayant fait des études supérieures est par exemple susceptible de favoriser la consommation de boissons alcoolisées.
De même, la pratique dun sport semble augmenter la fréquence de consommation.Les filles et lalcool :
Pour ce qui concerne les filles, les facteurs sont plutôt dordre psycho-environnemental : une communication difficile avec les parents ou des difficultés dadaptation scolaire.
La famille semble le facteur de régulation le plus évident.Lalcool pour intégrer un groupe :
Il est parfois nécessaire de transgresser la règle pour devenir adulte.
Loisiveté peut être le motif de rejoindre le groupe, et le manque de possibilités de loisirs pour le groupe une cause de labsorption dalcool.
Limportance du groupe est constamment exprimée dans les témoignages des jeunes.Jai commencé à boire étant jeune, dit cette jeune femme, par ennui et par peur de la solitude. Je ne connaissais personne. Puis, dans ma vie, il y a eu un déclic. Jai arrêté depuis plusieurs années, et je milite dans une association.
Jai bu très jeune, avoue ce père de famille, cétait devenu une habitude, puis un besoin. On nen parlait pas en famille Après de longues années, je suis devenu un abstinent heureux. Jai retrouvé ma joie de vivre, ma femme, mes enfants. Et maintenant, jaide les autres à sen sortir dans mon association.
La consommation dalcool pour ne plus être timide :
Le jeune prend quelques verres pour oser parler aux filles.
Contre langoisse, on parle dalcool-plaisir, dalcool-lubrifiant social, dalcool-anesthésiant, dalcool-médicament On boit pour diminuer les moments difficiles à passer, lalcool calme les blessures de lenfance. Il est considéré comme un bon compagnon qui soulage et porte lespoir
votre commentaire -
Par esyram1 le 26 Novembre 2008 à 14:09
Alcool
Alcool est le nom employé dans le langage courant pour désigner l'éthanol.
En chimie, c'est le nom d'une fonction (groupement chimique hydroxyle formé d'un
atome d'oxygène lié à un atome d'hydrogène, - OH) que l'on trouve dans de multiples
molécules organiques.
De ce fait, on appelle alcools les molécules organiques dont le squelette carboné porte
un ou plusieurs groupes fonctionnels -OH comme le méthanol , l'éthanol ou le
glycérol .
La concentration en éthanol dans une boisson est indiquée en pourcentage volumique.
Ainsi, dans un litre de whisky à 40 % d'alcool, par exemple, il y a 0,4 litre d'alcool
pur.
L'alcool est disponible légalement dans la plupart des pays du monde à quelquesexceptions près.
On distingue les boissons alcooliques dans lesquelles l'alcool est généré naturellement et
les boissons alcoolisées où l'alcool est additionné.
La consommation d'alcool a décru en Europe ces 20 dernières années mais ne cessed'augmenter dans les pays en voie de développement.
Les pays à plus fort taux de consommation sont encore majoritairement européens, la
France restant dans le peloton de tête avec environ 13 L d'alcool pur par an, par
habitant âgé de plus de 15 ans.
Les dangers
Contrairement à ce que beaucoup de Français croient, il n'est pas nécessaire d'être
physiquement dépendant de l'alcool ni de se « saouler » pour décéder d'un cancer ou
d'une autre maladie causée par l'alcool.
En effet, les seuils de dangerosité pour la santé de la consommation d'alcool
déterminés par l'OMS sont de :
deux verres par jour pour les femmes
trois verres par jour pour les hommes
quatre verres en cas de consommation occasionnelle
Au-delà de ses seuils, la consommation d'alcool devient rapidement dangereuse pour la
santé, causant entre autres de nombreux cancers, maladies digestives et problèmes
cardiaques. D'autre part, dans les cas suivants, toute boisson alcoolisée représente un
risque :
pendant la grossesse et l'allaitement (en France, environ 1 000 cas de
syndrome
d'alcoolisme foetal par an, qui se traduit par de nombreuses malformations pour
l'enfant)
-
pour les enfants
-
quand on conduit un véhicule
-
pour les opérateurs de machines dans l'industrie
-
quand on exerce un travail qui nécessite de la vigilance
-
quand on prend certains médicaments
-
pour certaines maladies chroniques ou aiguës
-
(hépatite virale, pancréatite, épilepsie )
Cancers des lèvres, bouche, pharynx, sophage, larynx
Maladies digestives dont cirrhoses du foie
Accidents de la route, du travail, domestiques, suicides
Les risques de cirrhose du foie et d'accident sont bien connus de la
majorité des Français, mais il n'en est pas de même des risques de cancers
et de maladies cardio-vasculaires.
L'excès d'alcool crée également des carences en vitamines, ce qui diminue
la résistance aux maladies.
Des conséquences sociales graves
La consommation trop importante d'alcool a également un effet
destructeur pour la société, pour la minorité de buveurs excessifs qui
deviennent dépendants et ne contrôlent plus leur consommation.
L'alcool est en effet responsable de nombreuses violences contre soi-même
(suicides ou tentatives de suicides)
et contre les autres
(conjoints et enfants battus).
Usage
L'alcool est consommé sous forme de boissons qui diffèrent par l'origine de la matièrepremière des fermentations (raisin, grain, etc.) et par leur degré alcoolique.
Le degré alcoolique est le pourcentage en volume de l'alcool pur contenu dans un
liquide.
Ainsi, 100 millilitres d'une boisson titrant 43 degrés alcooliques contient 43 mL d'alcool
pur.
Le degré alcoolique des trois grands types de boissons
contenant une quantité non négligeable d'alcool : la bière, le vin et les spiritueux.
En raison de ses effets psychotropes, la distribution d'alcool et sa consommation dansles lieux publics sont réglementées dans la plupart des pays.
Malgré son potentiel addictif majeur, l'alcool n'est pourtant inscrit sur aucune des
listes régissant au niveau mondial le contrôle des stupéfiants et la lutte contre leur
trafic.
Sa consommation est ou a été interdite dans quelques pays mais l'exemple de la
prohibition des années 30 aux États-Unis a montré l'inefficacité de cette méthode de
lutte contre l'abus d'alcool.
En France, le commerce des alcools et des boissons alcoolisées est un monopole d'état
faisant l'objet d'un contrôle strict de la part de l'administration
(Direction générale des douanes et des droits indirects).
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique
-