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Par esyram1 le 7 Avril 2009 à 16:38Un jour,un vieux paysan tibétain se rend à la ville pour vendre sa récolte.Content car il a fait de bonnes affaires, il se promène dans le marché,posant ses yeux de ci, de là.
Quel est donc cet étrange objet brillant qu’il n’a jamais vu…C’est un miroir, mais il ne le sait pas !Il le place face à lui et voit ? son père !Emu de n’être plus seul, il achète l’objet brillant et rentre chez lui.
Dans un coffre de sa chambre il dépose le miroirafin de voir le visage de son père quand la mélancolie l’empoigne.
Bien entendu, sa femme le surprend à ouvrir et à fermer le coffre les yeux brillants,et fort intriguée, un jour qu’il est aux champs,elle se rend dans la chambre, ouvre le coffre, se penche et voit ?… une femme dont la jeunesse est passée,les yeux grands ouverts de stupéfaction, la bouche ouverte sur un cri !
Verte de jalousie, elle accable son mari qui, le malheureux,invoque son père quand elle le somme de lui donner des explications quant à cette inconnue !
Une nonne passe par là, les entend se disputer et souhaitant les aider se penche à son toursur le coffre avant de le refermer etde dire avec sérénité :« Il n’y a pas là de quoi vous quereller… c’est une nonne ! »Kalou Rinpoché
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Par esyram1 le 5 Avril 2009 à 10:59
Il était une fois un grand jardin,
le grand jardin de ma vie.
Il avait jailli, un jour d’hiver, au détour d’une rencontre.
Le papa jardin et la maman jardin avaient fait ce qu’ils croyaient le mieux
à faire pour ce petit jardin inattendu.
Ils lui donnèrent de l’engrais, lui apportèrent leur présence,
lui proposèrent leurs attentes et leurs demandes.
Ils surveillaient jalousement les pousses.
Si d’aventure quelque herbe folle poussait là, elle était aussitôt arrachée.
Il fallait que tout pousse droit.
Sinon, que diraient « les autres » ?
Peu de mots étaient échangés.
Pour ces parents là, il n’était pas nécessaire de parler, d’exprimer.
Ils avaient la croyance que tout se vit en silence,
à l’intérieur, à l’abri de « l’extérieur ».
Et le petit jardin avait grandi,
comme cela, sans poser de questions,
en jardin obéissant, sans repères, sans mots pour se dire,
sans être entendu.
Plus tard, devenu grand, le jardin rencontra un jardinier extraordinaire
qui avait dans son sac de fabuleux outils.
Ces outils s’appelaient :
- oser se dire,- oser dire non,
- oser recevoir,
- oser demander,
- se relier à soi,
- se relier aux autres,
- se relier à son histoire,
- utiliser les symbolisations,
- ne pas vouloir agir sur l’autre,
- agir à son bout de la relation,
et d’autres encore...
Enfin le jardin sentit la vie venir en lui, belle, possible.
Dans sa terre, il retrouva ses demandes jamais dites,
ses désirs jamais dits, ses besoins.
Il entendit, derrière les souffrances, les blessures encore ouvertes.
C’était tout cela qui faisait mal, qui empêchait les racines d’aller plus loin,
vers l’eau, vers la vie.
Les choses changèrent quand le jardin s’autorisa
enfin à être « l’auteur » de sa vie...
Des fontaines jaillirent et arrosèrent la terre.
Cette terre pouvait enfin laisser venir en elle un autre regard,
d’autres possibles...
Avec, au plus profond du coeur de ce jardin,
une infinie tendresse,
claire comme l’eau de la fontaine au printemps,
lumineuse comme le soleil d’été,
chaude comme l’amour offert une nuit d’hiver,
légère comme un vent d’automne quand le soir tombe,
une douce tendresse pour le jardinier de la vie.
Anonyme
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Par esyram1 le 3 Avril 2009 à 00:26
Un jour,
le père d'une très riche famille amène son fils à la campagne
pour lui montrer comment les gens pauvres vivent.
Ils y passent quelques jours sur la ferme d'une famille
qui n'a pas beaucoup à leurs offrir.
Au retour,le père demande à son fils:
"As-tu aimé ton séjour?"
"C'était fantastique papa".
"As-tu vu comment les gens pauvres vivent?"
demande encore le père.
"Ah oui" répond le fils.
"Alors qu'as-tu appris?"
Le fils lui répond:"J'ai vu que nous n'avions qu'un chien, alors qu'ils en ont quatre.
Nous avons une piscine qui fait la moitié du jardin et
ils ont une grande rivière.
Nous avons des lanternes dans notre jardin et
eux ont des étoiles partout dans le ciel.
Nous avons une immense galerie à l'avant, et eux ont l'horizon.
Nous avons un domaine, mais eux ont des champs à perte de vue.
Nous avons des serviteurs alors qu'eux servent les autres.
Nous achetons nos denrées et eux les cultivent.
Nous avons des murs autour de la propriété pour nous protéger,
eux ont des amis qui les protègent.
Le fils rajouta,
Le père en resta muet."Merci papa de m'avoir montré tout ce que nous n'avons pas."
Trop souvent nous oublions ce qui nous est acquis
pour nous morfondre sur ce que nous n'avons pas.....
Ce qui est un objet sans valeur pour un,
peut très bien être un trésor pour un autre.
Ce n'est qu'une question de perspective.
C'est à se demander ce qui arriverait si on rendait grâce
pour tout ce que nous avons, au lieu d'en vouloir plus.
Apprenez à apprécier ce que vous avez, y compris vos amis.
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Par esyram1 le 30 Mars 2009 à 14:45
Un jour,
une femme sort de sa maison et voit
trois vieillards avec de longues barbes blanches,
assis devant chez elle.
Elle ne les reconnaît pas.
Elle leur dit :
-" Je ne pense pas que je vous connaisse, mais vous devez avoir faim.
S'il vous plaît, entrez et je vous donnerai quelque chose à manger. "
- " Est-ce que l'homme de la maison est là ? " ont-ils demandé.
- " Non, il est sorti ", leur répondit-elle.
- " Alors nous ne pouvons pas entrer " ont-ils répondu.
En soirée lorsque son mari arrive à la maison,
elle lui dit ce qui s'était passé.
- " Va leur dire que je suis à la maison et invite-les à entrer ! "
dit-il à sa femme.
La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison.
- " Nous n'entrons jamais ensemble dans une maison " ont-ils répondu.
- " Et pourquoi ? " a t-elle voulu savoir.Un des vieillards lui expliqua :
- " Son nom est RICHESSE,
dit-il en indiquant un de ses amis et, en indiquant l'autre,"
lui c'est SUCCÈS
et je suis AMOUR.
Il a ajouté :
- " Retourne à la maison et discute avec ton mari
pour savoir lequel d'entre nous vous voulez dans votre maison. "
La femme retourne à la maison et dit à son mari ce qui avait été dit.
Son mari était ravi.
- " Comme c'est agréable ! " dit-il.
Puisque c'est le cas, nous allons inviter RICHESSE."
Sa femme n'était pas d'accord :
- " Pourquoi n'inviterions-nous pas SUCCÈS ? "
Leur belle-fille, qui était dans une autre pièce,
entendit leur conversation.
Elle sauta sur l'occasion pour faire sa propre suggestion :
- " Ne serait-il pas mieux d'inviter AMOUR ?
La maison sera alors remplie d'amour " !
- " Tenons compte du conseil de notre belle-fille,
dit le mari à sa femme.
Sors et propose à AMOUR d'être notre invité. "
La femme sort et demande aux trois vieillards :
- " Lequel d'entre vous est AMOUR ?
S'il vous plaît, entrez et sois notre invité. "
Amour se lève et commença à marcher vers la maison.
Les deux autres se lèvent aussi et le suivent.
Etonnée, la dame demande à RICHESSE et SUCCÈS :
- " J'ai seulement invité AMOUR.
Pourquoi venez-vous aussi ? "
Les vieillards lui répondirent ensemble :
- " Si vous aviez invité RICHESSE ou SUCCÈS,
les deux autres d'entre nous serions restés dehors.
Mais puisque vous avez invité AMOUR,
partout où il va nous allons avec lui
puisque partout où il y a de l'amour,
il y a aussi de la richesse et du succès." !!!
Anonyme
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Par esyram1 le 27 Février 2009 à 14:25
Une vieille légende hindoue raconte qu'il y eut un temps
où tous les hommes étaient des dieux.
Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma,
le maître des dieux décida de leur ôter le pouvoir divin
et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver.
Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.
Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseilpour résoudre ce problème,
ils proposèrent ceci :
« Enterrons la divinité de l'homme dans la terre ».
Mais Brahma répondit :
« Non, cela ne suffit pas, car l'homme creusera et la trouvera ».
Alors les dieux mineurs répliquèrent :« Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans ».
Mais Brahma répondit à nouveau :« Non, car tôt ou tard,
l'homme explorera les profondeurs de tous les océans,
et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface ».
Alors les dieux mineurs conclurent :« Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre
ou dans la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour ».
Alors Brahma dit :« Voici ce que nous ferons de la divinité de l'homme :
nous la cacherons au plus profond de lui-même,
car c'est le seul endroit où il ne pensera jamais la chercher ».
Depuis ce temps-là, conclut la légendel'homme a fait le tour de la terre,
il a exploré, escaladé, plongé et creusé,
à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.
Si la part divine de l'homme n'agit que lorsqu'elle est visible,
il en va différemment de sa part d'ombre qui elle,
ne prend toute sa dimension qu'une fois cachée.
Le maître des démons voulu mettre cela à profit
et convoqua à son tour les démons mineurs en conseil
pour savoir où cacher le coté maléfique de l'homme afin de le rendre actif.
« Enterrons la part d'ombre de l'homme dans la terre ».
dit l'un des démons qui voulait s'accorder les faveurs du maître.
Il fut alors réduit en cendres :
« Non, celle-là d'autres y ont déjà pensé »,
dit le maître des démons.
« Cachons la au plus profond de lui-même».
dit un autre.
Le Maître répondit avec lassitude
« La place est déjà bien remplie avec sa divinité »,
et il le fit se consumer sur place.
Alors le maître des démons dit :« Voici ce que nous ferons :
nous cacherons la part d'ombre dans les règles
qui relient l'homme aux autres hommes».
Depuis ce temps là,
l'Homme qui cherche à redevenir un dieu,
devient démon lorsqu'il rencontre d'autres hommes
en oubliant d'être pleinement conscient
Les démons précautionneux,
prirent soin de déchirer la fin du parchemin
pour que l'homme reste inconscient de sa part d'ombre
et qu'ainsi elle puisse continuer de prospérer...
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