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Par
esyram1 dans
textes à méditer le
29 Janvier 2009 à 01:17
Que vois-tu,
toi qui me soignes,
que vois-tu ?
Quand tu me regardes,
que penses-tu ?
Une vieille femme grincheuse,
un peu folle
Le regard perdu,
qui n'y est plus tout à fait,
Qui bave quand elle mange et ne répond jamais,
Qui, quand tu dis d'une voix forte
essayez
Semble ne prêter aucune attention à ce que tu fais
Et ne cesse de perdre ses chaussures et ses bas,
Qui docile ou non,
te laisse faire à ta guise,
Le bain et les repas pour occuper la longue journée grise.
C'est ça que tu penses,
c'est ça que tu vois?
Alors ouvre les yeux,
ce n'est pas moi.
Je vais te dire qui je suis,
assise là si tranquille
me déplaçant à ton ordre,
mangeant quand tu veux:
Je suis la dernière de dix,
avec un père et une mère,
Des frères et des sœurs qui s'aiment entre eux.
Une jeune fille de 16 ans,
des ailes aux pieds,
Rêvant que bientôt,
elle rencontrera un fiancé.
Mariée déjà à 20 ans.
Mon cœur bondit de joie
Au souvenir des vœux que j'ai fait ce jour-là.
J'ai 25 ans maintenant
et un enfant à moi
Qui a besoin de moi pour lui construire une maison.
Une femme de trente ans,
mon enfant grandit vite,
Nous sommes liés l'un à l'autre par des liens qui dureront.
Quarante ans,
bientôt il ne sera plus là.
Mais mon homme est à mes côtés qui veille sur moi.
Cinquante ans,
à nouveau jouent autour de moi des bébés;
Me revoilà avec des enfants,
moi et mon bien-aimé.
Voici les jours noirs,
mon mari meurt.
Je regarde vers le futur en frémissant de peur.
Car mes enfants sont tous occupés à élever les leurs,
Et je pense aux années
et à l'amour que j'ai connus.
Je suis vieille maintenant
et la nature est cruelle,
Qui s'amuse à faire passer la vieillesse pour folle,
Mon corps s'en va,
la grâce et la force m'abandonnent,
Et il a maintenant une pierre là où jadis j'eus un cœur.
Mais dans cette vieille carcasse,
la jeune fille demeure
Dont le vieux cœur se gonfle sans relâche.
Je me souviens des joies,
je me souviens des peines,
Et à nouveau je sens ma vie et j'aime.
Je repense aux années trop courtes et trop vite passées,
Et accepte cette réalité implacable que rien ne peut durer.
Alors ouvre les yeux,
toi qui me soignes et regarde
Non la vieille femme grincheuse.
Regarde mieux,
tu me verras !
Texte écrit par une vielle dame Irlandaise terminant sa vie en gériatrie
Une aide-soignante à trouvé cette lettre sous son oreiller après son décès
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esyram1 dans
Les poèmes le
29 Janvier 2009 à 01:11
Sais-tu pourquoi je t'aime ?
Sais-tu pourquoi je t'attends ?
Sais-tu pourquoi je t'espère ?
Sais-tu pourquoi je t'ai apprise ?
En toi,
je trouve le refuge face au regard étranger,
En toi,
je trouve le silence face à l'inexplicable,
En toi,
je trouve la paix face à l'épuisement,
En toi,
je trouve celle que je suis devenue.
Avec toi,
j'ai parcouru des chemins inconnus,
Avec toi,
j'ai parcouru l'espoir et la désespérance,
Avec toi,
j'ai parcouru la vie et la souffrance,
Avec toi,
j'ai appris à tout réapprendre.
Alors,
Solitude,
quand ma main tu lâcheras,
Et qu'une main nouvelle viendra se tendre,
Alors,
Solitude,
souvent mon cœur reviendra,
Car pour aimer,
il faut savoir attendre.
Elisabeth Lafont
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esyram1 dans
textes à méditer le
29 Janvier 2009 à 01:09
Ta façon d'aimer est bonne pour toi
si elle ne te cause pas d'émotions désagréables.
Les émotions comme la colère,
l'impatience, la rancune, la tristesse, le sentiment de rejet, etc.
sont des signes qui t'indiquent que ta façon d'aimer
a besoin d'amélioration,
si,
bien entendu,
tu désires être plus heureux/heureuse dans tes relations
(amis, enfants, conjoint, etc.)
Aimer,
c'est accepter les désirs,
les opinions,
les comportements des autres,
même si tu n'es pas d'accord
et même si tu ne comprends pas pourquoi ils sont ainsi.
Aimer reste le moyen par excellence pour arriver au bonheur véritable,
ce à quoi nous aspirons tous.
Nous avons tous à apprendre à aimer
malgré toutes sortes de situations difficiles
telles la violence, la jalousie, l'indifférence, le rejet, la pauvreté, etc.
Il est difficile pour certains de s'ouvrir à l'acceptation,
car ils craignent qu'en acceptant la situation dérangeante,
elle ne changera jamais
et qu'ils devront ainsi toujours vivre avec.
J'ai constaté que c'est le contraire qui se produit.
Tente l'expérience!
L'amour (l'acceptation) a un pouvoir de guérison énorme
et pas seulement au niveau physique.
L'acceptation mène définitivement à la transformation
de la situation dérangeante.
Cette transformation peut se produire de plusieurs manières
et souvent, de façon inattendue.
Toutefois,
chacun a des limites
et il est important d'en tenir compte et de les respecter.
Il est impossible de te sentir aimé des autres
si tu ne peux t'aimer toi-même.
Si tu te sens jugé ou critiqué,
c'est que toi-même tu te juges et te critiques intérieurement.
À quand remonte la dernière fois où tu t'es dit:
« Je m'aime »,
en le ressentant vraiment en toi?
En t'acceptant,
c'est-à-dire en te donnant le droit d'être qui tu es,
d'avoir certains comportements avec lesquels les autres et toi-même
n'êtes pas toujours d'accord,
et en ayant toujours en tête où tu veux en arriver,
tu développeras l'amour de toi graduellement.
De plus, je te suggère de faire une liste
de toutes tes qualités et de la mettre à jour à chaque semaine.
Cela t'aidera à entrer en contact avec la personne merveilleuse que tu es.
Lise Bourbeau
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